Je me dois de vous souligner ceci aujourd’hui. Je suis allée à la SPCA sur Jean-Talon à Montréal pour parler à la directrice et les employés m’ont dit qu’un homme l’avait remplacée, il est Américain. Alors j’ai demandé son adresse courriel et ils m’ont dit : « Vous allez devoir lui écrire en anglais, car il ne lit pas le français , son nom est N. Gilman et son adresse courriel est ngilman@humanelogic.net »
J’ai dit : « Comment ça il ne lit pas le français ? » La réponse fut : « Il est Américain mais il est super bon comme patron. » J’ai répondu que ce n’était pas une excuse et je suis partie. Je me suis rendue au Village des Valeurs pas loin de la SPCA et là, je demande à une employée asiatique le prix d’un manteau, elle me répond en anglais. Je lui demande : « Tu ne parles pas le français?» Et elle me répond en anglais en m’indiquant une autre vendeuse; là on me sert en français et on m’envoie voir le gérant à qui je demande pourquoi l’employée asiatique ne parle pas le français. Il me répond : « C’est une employée qui travaille à l’arrière du magasin et elle ne sert pas les clients. Donc ce n’est pas nécessaire pour elle de parler en français. » Il ajoute : « Moi je vais vous parler en français, madame. »
Voilà deux autres exemples montrant que toutes les personnes anglophones ou autres peuvent très bien travailler en anglais à Montréal sans parler le français. Ceci me révolte. On fait quoi avec ça?
Micheline Girard
Montréal