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ANGLAIS INTENSIF, UNE IMPROVISATION DE JEAN CHAREST

Fédération des comités de parents du Québec

Objet : Contre le programme d’anglais intensif proposé et improvisé par Charest

Madame, Monsieur,

J’ai déjà fait valoir dès après le discours inaugural de février 2011 de Charest toute l’aberration de la mesure improvisée (mais drôlement opportuniste, une beauté de sophisme!) ( réf.  http://www.quebecdroite.com/2011/03/discours-inaugural-du-gouvernement-de-m.html); et j’ai depuis tenté d’en faire prendre conscience à des partenaires du réseau de l’éducation et de l’enseignement. 

L’étude de processus de transfert à la langue anglaise (assimilation) des Canadiens-français hors-Québec et des Franco-Américains montre bien la relation entre le bilinguisme social (auquel convie un programme universel d’anglais intensif en sixième année -en plus de l’augmentation déjà annoncée en 2006 du nombre d’heures consacrées à l’anglais- tel celui du sophiste Charest) en contexte d’anglomanie et d’anglo-conformité et la glissade (progressive, sur une génération) différée vers le transfert à l’anglais.

Le petit livre « Un passé, un destin ou l’avenir d’un peuple » ISBN … 981 2205-1-6 mériterait peut-être d’être  lu (sect 2.2 et 2.3).

La mort ce n’est rien, l’agonie et la souffrance y menant sont intolérables; et c’est bien dans une phase d’agonie de la langue française au Canada et au Québec dans laquelle nous entrerons si  le PLQ/Québec continue sur la voie empruntée depuis 2003 (francisation insatisfaisante des immigrants, sélection fautive, écoles passerelles, anglais en troisième puis en première année, et maintenant intensif en sixième,  anglicisation de la région de Montréal, etc.).

En définitive, nous sommes contre le dit programme improvisé sous sa forme actuelle, son imposition universelle, obligatoire et coercitive. Une forme de projets éducatifs ouverts selon les choix des écoles pourrait peut-être paraître acceptable. Dans tous les cas, avant d’imposer un programme d’anglais intensif en sixième année, au primaire, il faudrait d’abord et avant tout enrichir et pallier les lacunes de l’enseignement du français (nombre d’heures et exigences et maîtrise de la langue française…) notamment dans toute la région de Montréal, et mieux franciser les nouveaux immigrants.

Nous déplorons l’approche sophiste de M. J. Charest, approche que nous retrouvons dans presque tous les dossiers (depuis le projet d’une centrale au charbon à Valleyfied, le « Mont-Orford »,  corruption ou collusions, gaz de schiste, infrastructures, Plan Nord marketing, etc.) et qui mène le Québec sur la voie de situations de crises au lieu de développer des consensus et la solidarité au sein d’une société viable et juste.

Michel Pagé
Parent et conseiller
Montréal

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