Patrick Bourgeois
Bon, bon, bon…Je m’étais bien promis de ne pas intervenir dans le dossier Arcade Fire parce que c’est juste trop con. Un plan à la mords-moi-le-nœud imaginé dans la tête de journalistes qui désirent foutre une pagaille dans le dossier linguistique pour mieux faire passer les défenseurs de la langue nationale des Québécois pour des Ayatollahs ou des « ceintures fléchées » extrémistes, ça me tentait pas trop d’intervenir là-dedans. Pis en plus, c’est la fin de semaine, pis ça me tentait pas d’écrire, je m’étais plutôt promis de regarder la neige tomber au lieu de pourfendre la connerie. Mais bon, y’a toujours un ti-clin pour dire de quoi qu’y a pas d’allure, ce qui nous force à sauter sur le clavier pour mieux dénoncer. Quand ce n’est pas Charles Sirois et François Legault, les Ding et Dong de la politique sans peaux de vache (faut absolument voir leur vidéo amateur pour bien se dilater la ratte: http://www.youtube.com/watch?v=Y9GhMzJjfOg), qui disent des énormités, c’est Patrick Lagacé de La Presse qui le fait.
Alors, prenons la plume pour – je l’espère – une dernière fois en cette fin de semaine neigeuse. Et répondons à Patrick Lagacé. (Son texte est ici: http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/patrick-lagace/201102/19/01-4371993-les-ceintures-flechees.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B40_chroniqueurs_373561_accueil_POS1)
Dans sa chronique d’aujourd’hui, Lagacé défend l’idée que la Fête nationale des Québécois fasse une place à la chanson anglaise. Je suis contre, contre et archi contre cette idée. Pas parce que je suis une « ceinture fléchée » ou parce que je souffrirais d’un complexe d’infériorité comme le laisse entendre Lagacé à propos des militants indépendantistes, mais tout simplement parce que la scène de la Fête nationale n’est pas un endroit pour la chanson anglaise. Lors de ces festivités, c’est la nation québécoise que l’on célèbre. Et celle-ci est d’expression française. Me semble que c’est pas compliqué à comprendre. J’ai lu un commentaire sur Internet qui m’a fait sourire. Au Festival de Jazz de Montréal, on n’invite pas de groupes heavy métal. À la Fête nationale, on n’est pas plus obligé d’inviter des groupes anglophones… (…)
Abdiquer le 24 juin, ce serait un symbole fort de défaite, ce serait un message très déprimant que l’on enverrait à ceux qui ont encore le français à cœur au Québec, un geste qui démontrerait que l’on s’approche encore un peu plus de la défaite finale, alors c’est non.
Pour lire l’article en entier : http://www.lequebecois.org/chroniques/langue-francaise/quand-patrick-lagace-melange-tout