L’arrogance extrême de Greyhound en sol québécois
Pour Greyhound, le service en français au Québec, ou du moins dans cette partie du Québec, peut se résumer à ceci : ’NO’.
L’arrogance extrême de Greyhound en sol québécois
Dimanche le 13 novembre, je prenais l’autobus de Grand-Remous (carrefour entre l’Abitibi et l’Outaouais) vers Hull.
Quelle ne fut pas ma surprise de constater que le chauffeur était unilingue anglais. Et un unilingue anglais dans la lignée des ’speak white’. Il a annoncé, devant les passagers, l’heure de départ de l’autobus en anglais. Je lui ai dit : ’en français, s’il vous plaït’. Il m’a répondu un net et catégorique ’NO’.
Quand les passagers qu’il ramassait en cours de route s’adressaient à lui en français, il répondait : ’I’m sorry ?’
Il a mis une note sur les 2 sièges avant juste derrière son siège : ’RESERVED FOR MINORS’.
Greyhound traite les québécois comme des citoyens de seconde classe sur leur propre territoire, tout comme on le faisait avant la révolution tranquille. C’est incroyable qu’on en soit toujours là après les combats que nous avons menés pour nous faire respecter chez nous. Pour Greyhound, le service en français au Québec, ou du moins dans cette partie du Québec, peut se résumer à ceci : ’NO’.