Bonjour,
vous pourrez dire à cette débile d’assimilée que Charles Aznavour a bien su remplir, en chantant en français, les plaines d’Abraham en juillet 2008, à l’occasion du 400ème anniversaire de la ville de Québec : 100000 spectateurs (pour 50000 prévus), sans compter ceux qui étaient restés aux alentours, n’ayant pu y accéder. Je le sais fort bien puisque j’étais à l’époque à cet endroit. Pour une directrice de festival, elle est bien mal informée. Rabaisser la langue française et les cultures québecoise et française est un sport national en France et, apparemment, au Québec également.
Que les jeunes, ou plutôt ceux adoubés par le mercantilisme et l’uniformisation représenté par les gouvernements du Canada et du Québec, se tournent vers la langue anglaise est bien le signe que ceux qui ont le pouvoir sont soit incompétents soit des collaborateurs. Et pour ce qui est de l’avant-scène francophone au Québec, elle est suffisamment étoffée pour alimenter tout un festival en FRANÇAIS.
On rappellera que la langue anglaise régresse en Amérique du nord (au bénéfice de l’Espagnol) et, pour cette raison, anglicise l’Europe (plutôt francophone) depuis les années 70 afin de se trouver de l’air, air que la République Française sait si bien donner alors que les grandes fondations de l’Europe et de ses structures technologiques émanent largement des contribuables français (Arianespace, Agence Spatiale Européenne (dont on ne retient que le signe European Space Agency, le réseau de trains (encore sous un vocable anglais) etc… et que l’Angleterre ne participe à rien du tout et se situe dans un marasme économique et culturel aussi bas qu’un anglophone d’origine ne sachant pas parler français au Québec.
cedriclaudet@voila.fr