Le site des Jeux olympiques de Vancouver (http://www.vancouver2010.com/fr/plus-information-2010/%C3%A0-propos-du-covan/l%E2%80%99exp%C3%A9rience-bilingue/) fait office de propagande pour les anglophones.
En effet, on peut y voir, concernant le « terrain de jeu international », une propagande inouïe et historiquement révisionniste, reléguant non seulement la langue française en deuxième face à l’anglais dans leurs propos, mais en affirmant que la langue française n’est officielle que pour faire plaisir au créateur des jeux, ce qui est, bien entendu, totalement faux, puisqu’à l’époque la langue française était la langue universelle par excellence…
De fait, c’est la première langue officielle des Jeux olympiques, même si la France s’est endormie depuis longtemps quant à sa responsabilité sur l’utilisation de sa langue et la défense de ses droits et intérêts face aux anglomaniaques, qui se multiplient comme les rats et font profil bas quand ils ne sont pas en position de force et, une fois bien installés, détruisent toutes les cultures et pensées divergentes qu’ils rencontrent. Et cette politique a été cosignée il y a près de 50 ans par les États-Unis et l’Angleterre et mise en œuvre bien avant cela.
Bref, pour en revenir au sujet, voici l’énoncé exact du site, avec en gras le révisionnisme naturel des « anglo-centrés » :
« En plus d’être les langues officielles du Canada, le français et l’anglais sont aussi les langues officielles du Comité international olympique. Le fondateur des Jeux olympiques modernes, le baron Pierre de Coubertin, était un noble Français qui percevait l’éducation sportive comme une composante importante du développement des jeunes. Pour rendre hommage à la langue maternelle de M. de Coubertin, on a déclaré que l’anglais et le français seraient les langues officielles des Jeux olympiques. »
Cela mériterait des excuses ou des cours d’Histoire, non?
Cédric Audet
cedriclaudet@neuf.fr