M. ou Mme la/le toileur des lieux, je vous serais reconnaissant de retenir la présente version de mon texte précédemment acheminé, il y a quelques heures. Car j’ai constaté à la relecture que j’y ai inséré un paragraphe qui n’est pas intelligible. Voici donc le texte dans sa forme définitive. Merci.
Un « Devoir » à la manière de « La Presse »
Re : Alexandre Shields, « Le temps d’Hubert Reeves »
Le Devoir du 19 avril 2008 : http://www.ledevoir.com/2008/04/19/185789.html
Hubert Reeves est un homme que j’apprécie et respecte.
Mon intervention portera toutefois sur la « manière » de l’auteur de l’article.
On y lit que M. Reeves est d’origine montréalaise, qu’il a habité sur les rives du lac Saint-Louis (comme Gilles Vigneault depuis de nombreuses années, si je ne m’abuse, à moins qu’il s’agisse du lac des Deux-Montagnes ?), qu’il a fréquenté le collège Brébeuf, etc. Et le reste à l’avenant.
Or à l’instar de Radio-Canada ou des journaux de Gesca, pour qui un olympien d’« ici », par exemple, est toujours canadien (lavallois, gaspésien ou gatinois, dans le meilleur des cas), et pour qui le « mot » Québécois constitue trop souvent un vocable tabou, M. Shields semble vouloir ici se prêter aux mêmes manoeuvres.
Comme si être Québécois s’apparentait à une maladie que l’on qualifiait autrefois de « honteuse ».
Aussi je suis extrêmement déçu de lire des « abstentions volontaires » de cette sorte jusque dans « Le Devoir ». Je me serais cru soudain lisant « La Presse » d’André Pratte et de Lysiane Gagnon ou « Le Droit » de Pierre Jury…
La chose est d’autant plus regrettable – et ce, jusqu’à l’injure même à l’endroit de cet homme d’exception qui vit en France depuis de nombreuses années – que celui-ci a toujours revendiqué haut et fort sa québécitude.
Y compris à la faveur du référendum du 30 octobre 1995 !
Aussi, bonne réflexion, M. Alexandre Shields.
Et mes salutations les plus cordiales à vous, M. Reeves !
Nicolas St-Gilles,
citoyen québécoisMercuriale@MonCanoe.com