C’est la deuxième fois ce matin qu’à Radio-Canada, j’entends l’expression « des élèves de langue francophone ». Or, comme cette langue n’existe tout simplement pas, il faut sans doute soupçonner qu’il s’agit bien en réalité de la langue française, qui, elle, existe, ici et dans les quelque soixante pays de la francophonie. Le mot « français » serait-il donc devenu à ce point tabou chez certains d’entre nous (dont Mme Annie Desrochers de R.-C.
en l’occurrence) que l’on ne craigne pas de dire une absurdité pour l’éviter?
Gaston Laurion
Montréal