Monsieur Charest,
Originaire de l’Outaouais, diplômé de l’Université d’Ottawa, je réside à
Montréal depuis plus de 20 ans.
J’endosse pleinement le texte du communiqué qui suit.
Il faut se rendre compte que nous tenons une position unique en Amérique du
nord; il ne s’agit pas d’un handicap, mais bien d’une force et d’une richesse
que nous devons maintenir et promouvoir. L’appartenance à un réseau de plus de
150 000 000 de personnes qui s’étend sur presque tout la planète, un dynamisme
culturel à canaliser, un marché à conquérir et à développer.
Pourquoi continuer de tolérer et même de subventionner la dégradation de
cette force collective dans les institutions mêmes qui forment notre relève? La
force qui doit en assurer le développement et la pérennité. Que ferez-vous avec
votre équipe pour mettre fin à cette automutilation?
Gaston Bergeron
Montréal
Courriel : « grbergeron@sympatico.ca »
Le français : silence inquiétant des partis politiques
Le 2 mars 2007 – Impératif français et le Mouvement Montréal
français interpellent en cette période électorale les diverses formations
politiques pour qu’elles s’engagent à promouvoir l’intégrité linguistique des
établissements supérieurs de langue française.
Ils s’inquiètent de l’anglicisation des établissements post secondaires de
langue française au Québec. Ils dénoncent la récente décision du Collège
édouard-Montpetit d’offrir un programme entièrement en anglais (en maintenance
daéronefs) à compter de septembre 2007. Après lUQAM et lUdeM qui ont tous
deux examiné la question des programmes en anglais pour finalement les rejeter
et lUQO où le débat fait actuellement rage sur la question de maintenir de tels
programmes.
Selon Mario Beaulieu, porte-parole du Mouvement Montréal français, « à
Montréal, le français est encore loin d’être la langue publique commune et
aucune formation politique n’a présenté d’engagements concrets à cet égard dans
le cadre de la campagne électorale en cours. » Ce dernier se demande « pourquoi
un cégep devrait offrir un programme en anglais alors que ce programme existe
déjà en français et que les étudiants sont formés pour travailler au Québec ?
Est-ce pour favoriser l’exode des diplômés vers l’industrie aérospatiale
ontarienne à même les fonds publics québécois? »
Le président d’Impératif français, Jean-Paul Perreault, ajoute : « à lUQO,
les programmes en anglais ont entraîné une tendance à un recours généralisé à
langlais lors dinteractions interpersonnelles à lintérieur des murs de
luniversité. De plus, il y a un coût pour bilinguiser les services du cégep (à
lUniversité dOttawa, ce coût est de plusieurs millions de dollars par année).
Les établissements publics ont un rôle moteur et exemplaire à jouer au sein de
la société québécoise dans la formation et la préparation d’une relève outillée
qui fera du français la langue de travail. Par leur silence et leur manque
dinitiative, les instances gouvernementales sont complices de l’anglicisation
des institutions québécoises. »
« Nous invitons les partis politiques à se prononcer… »
Source :
Mario Beaulieu Porte-parole Mouvement Montréal français Tél. : 514 839-4140 |
Jean-Paul Perreault Président Impératif français Tél. : 819 684-8460 |