Quel culot que doser insinuer que lUniversité du Québec en Outaouais est
raciste parce quelle décide de mettre fin à un programme denseignement qui se
donne en langue anglaise alors que sa mission première comme université détat
francophone est de donner des enseignements en français dans un Québec, dont la
langue officielle est le français.
Ceux qui daignent utiliser ce qualificatif inapproprié dans les circonstances
dépeignent sans doute leur propre trait de caractère et tentent de le projeter
sur une institution de haut savoir qui a été fondée spécifiquement pour les
francophones québécois vivant en dehors des grands centres que sont Québec et
Montréal afin de leur donner accès à lenseignement universitaire.
LUQO a connu de grandes réussites entre-autres avec des adultes qui à temps
partiel ont réussi à obtenir un diplôme universitaire et faire de brillantes
carrières par la suite. Encore aujourd’hui, les étudiants francophones en
sciences comptables, enseignées en français à l’UQO, ont les résultats parmi les
meilleurs au pays.
Que l’Université du Québec enseigne l’anglais ou l’espagnol ou le chinois ou
le russe ne fait pas problème. Lobjection c’est de donner, non pas des cours
d’anglais, mais des cours en anglais.
L’enseignement se doit dêtre en français dans les constituantes de
l’Université du Québec.
La loi 101 ne doit pas être que de la frime au Québec. Sinon, à quoi bon
parler français si c’est pour la culture seulement et que pour le reste il faut
étudier, travailler et vivre en anglais.
Même les Québécois anglophones qui veulent sinscrire à lUniversité du
Québec se doivent de connaître suffisamment le français pour pouvoir suivre les
cours qui y sont donnés en français seulement. Sinon, ils ont loption détudier
dans les universités anglophones du Québec que sont Bishops, Concordia et McGill
ou détudier ailleurs au Canada. Ici, à lUQO, cest en français que ça se
passe. Et tout le monde est bienvenu.
Antoine L. Normand
GATINEAU QC
(Le 24 janvier 2007)