dès la première année
Le gouvernement du Québec (et son ministre de léducation, du Loisir et du
Sport) en tête, ont cru bon – dans leur grande sagesse – dautoriser
lenseignement de langlais dès la première année du primaire. Quelles en sont
les visées, à qui cet effort servira-t-il vraiment? Certainement pas à lélève.
Lapprentissage dune langue, de sa maîtrise (nommément le français) est déjà
bien assez ardu sans que lélève ait en plus la charge additionnelle de
satisfaire aux exigences du ministère de léducation dans lapprentissage dune
seconde langue. La maîtrise dune langue prend des années, et savère être un
pré-requis (selon moi) avant que de songer à en acquérir une seconde. Je nai
(pour une) vraiment saisi toutes les nuances de lautre langue officielle,
quune fois rendue sur le marché du travail et cela sest fait sans grands
heurts je puis vous assurer.
On na pas vraiment le choix que de pouvoir sexprimer en anglais comme
citoyens dAmérique du Nord, cest un plus et tu saisis dautant plus vite une
autre langue que tu maîtrises la tienne. Pouvoir sexprimer en anglais est un
atout dans notre région de la capitale nationale, un plus non négligeable. Faut
voir maintenant lutilité dintégrer ces apprentissages dès le jeune âge…. .
Exiger dingérer une culture plus quà satiété répandue, entourés que nous
sommes danglophones, nest pas chose innocente….dirait un professeur dhistoire
bien cher à moi, …. doit bien sy trouver anguille sous roche…. à nous
maintenant de la débusquer.
Le communiqué dImpératif français-13 juin 2006, est on-ne-peut-plus-clair
: « « Le gouvernement du Québec vient de mettre la table pour une plus forte
défrancisation de la société québécoise et permettre à plus grande érosion
culturelle encore, en utilisant les écoles pour angliciser nos enfants » ».
Jabonde en ce sens, et jajouterai que « «Comme lieux du mépris du sentiment
identitaire québécois » » on ne pourra guère faire mieux, messieurs du bon
gouvernement québécois. « LHistoire se souviendra de ce gouvernement » affirme
encore le communiqué dImpératif français. Quil me soit permis despérer quil
en soit ainsi de tous les québécois….
Lucie Dumouchel
luciedumouchel@videotron.ca
(Le 14 juin 2006)