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ENSEIGNEMENT DE L’ANGLAIS EN 1RE ANNÉE

Monsieur Perreault,

Je viens de relire votre article sur l’enseignement de l’anglais dès la 1re
année. Vous me voyez parfaitement en accord avec votre position, mais avec
cependant quelques nuances. Alors que tous les rapports (Kathlenn Hart (Québec
1956), London School bord of education, (1973) Gilles Bibeau de l’Université de
Montréal, Marie-France Vouilloz, Dr es/lettres et de nombreuses autres études)
sur l’apprentissage précoce de langues étrangères préconisent, avec de longues
études de recherche les appuyant, ces rapports dis-je, préconisent que
l’enseignement de langues étrangères débutent au plus tôt au secondaire « 3 »,
si nous voulons que ces études ne nuisent pas à l’acquisition de connaissances
générales dont l’enfant aura besoin dans sa formation globale.

Le PQ, dans toute la sagesse de sa ministre de l’éducation de l’époque, Mme
Marois en l’occurrence, a modifié cet enseignement pour le faire débuter dès la
3e année. Quel différence y-a-t-il entre ces deux positions, sinon qu’elles sont
toutes les deux contradictoires avec les travaux publiés après de longues années
de recherche, avec autant d’étudiants que 18 000 sur une période de 10 ans en
Angleterre, et tous les autres travaux publiés sur ce sujet.Il faut donc
reconnaître que les partis politiques, que ce soit le PLQ ou le PQ, auxquels
j’ajoute l’ADQ, et peut-être le QS, sont tous obnubilés par l’acquisition de
l’anglais en très bas âge, peu importe les inconvénients pour les rudiments de
sa langue et de sa formation globale que doit posséder l’élève qui fait
l’apprentissage de langues étrangères. C’est donc de tous ces «Politiques» dont
nous devons nous débarrasser si nous voulons que soient respectées les
conclusions des rapports sur l’apprentissage précoce de langues étrangères. Nous
aurons l’occasion bientôt de le dire au chef du PQ, (en attendant de l’indiquer
à Jean Charest en temps utile) lors de l’élection complémentaire dans PAT, en le
lui démontrant par le refus des électrices et des électeurs de l’élire au poste
de député de cette circonscr1ption. Ces électrices et ces électeurs, tout comme
les autres Québécois, indépendantistes inclus, auront-ils le courage d’élire un
candidat capable de défendre leurs intérêts, incluant celui le plus important,
soit l’apprentissage de langues étrangères (au moins deux, parmi les plus
importantes) en temps opportun? Les indépendantistes doivent saisir cette
occasion afin de démontrer au «chef Boisclair» que la «langue est l’objet» de
notre recherche de l’indépendance depuis toujours. Sans ce besoin, il n’y aurait
aucune volonté de vouloir l’indépendance. Il faut le faire comprendre à
Boisclair et à celles et ceux qui prônent l’enseignement aussi tôt qu’en 3e
année, (le PQ) et en 1ère année, (le PLQ). On commence par faire saisir ce
message par celui qui le premier se présente à nos portes, André Boisclair.

Jacques Bergeron
Président section Ludger-Duvernay de la SSJB de
Montréal.

jacberger@yahoo.fr

(Le 5 juillet 2006)

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