Voir l’article DÉPLIANT « BUILDING THE QUÉBEC OF TOMORROW »
Moi aussi, j’ai reçu de l’OQLF quelques lettres genre « La situation qui a
fait l’objet de votre plainte constituait effectivement une contravention aux
dispositions de la Charte de la langue française » et « des mesures ont été
prises pour que la situation ne se reproduise pas ».
Il faudrait être imbécile pour avaler cette tartine-là. La seule « mesure »
prise est un engagement verbal à ne plus contrevenir à la Hart de la langue
française. Aucun suivi n’est effectué pour s’assurer que la situation ne se
reproduise plus. Alors, quand le chat n’est pas là, les souris dansent…
Voici une autre façon bien ocuëlleffienne d’« agir ». On se plaint d’un
produit vendu autrement qu’en français chez un détaillant quelconque.
Quelques mois plus tard on reçoit de notre fameux OQLF une affirmation (qui
s’avère souvent fausse) que le produit a été retiré DE CE SEUL MAGASIN.
Jamais l’OQLF ne poursuit le FABRICANT ni le FOURNISSEUR pour corriger le
problème à L’ORIGINE. Nenni, on est censé se plaindre de CHAQUE COMMERçANT.
Stratégie qui s’appelle en anglais « divide and conquer ». Je crois bien que
l’OQLF n’aura pas besoin d’une traduction vers une langue aussi défavorisée que
le français.
Scott Horne
shorne@hornetranslations.com
(Le 7 septembre 2005)