La Langue maternelle
Jai rêvé dune terre
Qui porterait son nom
Qui préserverait sa prose
Et défendrait ses gens.
Jai imaginé des frontières
Se dresser en vigile
Sur des bâtisseurs
Et sur leurs descendants.
Jai rêvé dun peuple
Armé de lyrisme
Combattre pour sa poésie
Au nom de sa patrie.
Je nai vu que ses enfants
Vaincus par linertie
Déposer les armes
Aux pieds de la médiocrité.
Jai imaginé un pays
Dans un océan didiomes
Qui trônerait, unique
Et qui deviendrait ma fierté.
Je nai vu quune nation
Qui a capitulé
Devant le verbiage
Des raisonneurs sophistes.
©Nora Atalla, juin 2004 –