J’estime qu’il est du devoir de tous les agents de développement de notre
ville d’assurer l’épanouissement tant immatériel que matériel des habitants de
Gatineau. Dans notre région frontalière — donc vulnérable –, ils devraient
donc avoir pour priorité de ne pas nuire au renforcement du français.
Concrètement, les campagnes des promoteurs immobiliers à la recherche
d’acheteurs de maison potentiels outre-Outaouais devraient s’adresser aux
Franco-Ontariens plutôt qu’aux Ontariens en général.
Ceux qui prétendent le contraire au nom d’une politique non discriminatoire
ne dupent personne. L’on comprend que pour eux les droits du divin fric ont la
primauté sur les droits culturels de la majorité des citoyens. Or, c’est la
responsabilité particulière de la gent politique d’adopter une vision axée sur
l’intérêt collectif de la ville à moyen et à long terme, plutôt que sur le
profit éphémère d’une poignée d’individus à oeillères.
Marc Labelle, citoyen de Gatineau
Marc.labelle@infonet.ca
(Le 3 décembre 2004)