On insiste beaucoup trop sur l’aspect quantitatif du français, comme par
exemple sur le pourcentage de francophone dans l’ensemble de la population
canadienne, et on oublie complètement l’aspect qualitatif, non pas dans le sens
du bien parler, mais dans le sens social, comme par exemple le fait que le
français est une langue officielle, ou encore une langue internationale, ou
encore aussi une langue latine.
Or, si l’on travaillait sur aspect qualitatif on s’appercevrait que le
français a un énorme potentiel inexploité. Par exemple on pourrait revendiquer
des cours de langue seconde enrichie dans les écoles anglophones pour ceux du
moins qui le réclament. De cette façon de nombreux francophones qui fréquentent
l’école anglaise, et de francophiles, pourraient ainsi développer leur
apprentissage du français. Ainsi, au 23% de francophones de langue maternelle on
pourrait possiblement ajouter un autre 23% de francophones de langue seconde.
Au niveau international on pourrait imaginer de créer une latinophonie qui
pourrait encourager l’apprentissage d’une deuxième langue latine dans tout les
pays membres. On peut même se demander si l’on ne pourrait pas utiliser une
méthode comparative pour l’apprentissage de la langue materenelle, histoire de
donner en même temps des notions de base d’une autre langue latine.
Finalement, au niveau de la langue officielle, il est certain que le français
se porterait mieux si l’on adoptait une potilique de bilinguisme territorial
comme en Suisse, plutôt que le bilinguisme individuel comme on le pratique
présentement. Ceci va d’ailleurs dans le sens du concept d’Impératif français.
Bref, le français n’est pas limité à l’aspect langue maternelle, ou langue
d’usage à la maison, il a aussi une extension insoupçonné et inexploité que je
propose de développer. C’est d’ailleurs ainsi que la langue maternelle sera plus
forte.
Michel Gauthier
michelgauthier1@sympatico.ca
(Le 27 décembre 2004)