On vous écrase, ici les de la région québécoise du Pontiac.
Cela ne cesse de se détériorer !
Au début de sa colonisation, dans la première moitié du 19e siècle, le Pontiac est une terre plus ou moins réservée à la population anglophone. Petit à petit, attirés par l’industrie forestière, les francophones s’y installent. Dans les années 1950, la population d’origine française devient majoritaire. Mais l’anglicisation fait des ravages. Deux institutions vont assurer l’assimilation des francophones: l’école et l’Église.
L’institution scolaire pontissoise, gérée majoritairement par des commissaires irlandais, refuse d’offrir un enseignement français à la hauteur du poids démographique des francophones, allant même jusqu’à appliquer dans ses écoles le règlement 17 ontarien. Elle a ainsi permis l’anglicisation de générations de francophones. L’Église, aussi, a travaillé à assurer la suprématie de la langue et de la culture anglaises dans le Pontiac. Sous la gouverne de l’évêque ontarien de Pembroke, le clergé pontissois n’offre la plupart du temps qu’un ministère de langue anglaise à ses ouailles francophones et combat toute initiative qui leur serait favorable. Rien d’étonnant donc qu’en terre pontissoise tout se passe en anglais.
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